Le conseil municipal prévoit investir 8,1 M$ dès cette année dans une quinzaine de projets et 10,6 M$ en 2016 pour l’agrandissement ou la construction d’une usine d’eau potable (projet de 5M$), la construction d’une station d’épuration des eaux et le déménagement de la bibliothèque Anne-Hébert. Les élus souhaitent que les gouvernements provincial et fédéral créent un nouveau programme d’infrastructures pour réduire l’effort de la ville.
Cette année, 80% des investissements prévus seront payés par des emprunts. Les contribuables auront à les approuver au cours de l’année. Elle injectera 1,5 M$ pour les travaux de traversée d’agglomération qui commenceront au printemps et 1,8 M$ pour la phase 3 du parc industriel. Selon le maire Pierre Dolbec, cette dernière dépense sera remboursée par les utilisateurs et la vente de terrains et ne devrait pas s’ajouter au fardeau fiscal des contribuables. Une douzaine d’autres dépenses sont prévues.
Hausse de taxes
Le taux de la taxe foncière a augmenté de 2,5¢ du 100$ d’évaluation et passe à 77,5¢. Le tarif pour les matières résiduelles augmente aussi de 4$ et on note une faible hausse pour la taxe spéciale sur l’aqueduc et l’égout. L’augmentation du compte de taxes pour une résidence moyenne de 232 098$ raccordée à l’aqueduc et au réseau d’égout sera de 69$ et de 61$ pour celle non desservie.
Le conseil n’a pas refilé aux contribuables le manque à gagner causé par le nouveau régime de remboursement de la taxe de vente et le pacte fiscal 2015. Cela aurait représenté 104$ de plus, selon le maire Dolbec. Il a plutôt réduit certaines dépenses et a utilisé 70 000$ du surplus.
Le budget se chiffre à un peu plus de 9 M$, une augmentation de 5,2% sur celui de l’an dernier. Les revenus anticipés s’élèvent à 11 M$, un demi-million de plus qu’en 2014. Outre l’augmentation de 341 000$ de la masse salariale, les quotes-parts que doit verser la ville sont parmi les hausses de dépenses les plus significatives dans le budget, explique le maire. La hausse atteint presque 70 000$.
