En effet, il est faux de dire qu’un petit avion serait alors «passé à quelques mètres du toit» d’une résidence. Au contraire, en aucun temps, l’avion en question ne s’est dirigé vers une quelconque résidence et encore moins frôlé celle-ci. L’avion a plutôt suivi le trajet de départ normal dirigé vers l’autoroute 40.
Il est faux de dire que «ce ne sont que les services publics qui ont répondu lors de cet écrasement…» Au contraire, c’est une remorqueuse routière privée qui s’est présentée la première sur les lieux et qui a pris en charge de l’avion, aux frais des pilotes.
Il est faux de parler de «l‘absence du plan d’urgence» pour l’aérodrome. Au contraire, même si elle n’avait aucune obligation de le faire, Neuville Aéro a produit un plan d’urgence exemplaire, en collaboration avec la Sûreté du Québec et la MRC de Portneuf. Même l’expert en sécurité aéronautique mandaté par la Ville de Neuville a eu des mots très élogieux pour Neuville Aéro et son approche en matière de sécurité.
Il est faux de dire qu’«on privatise le loisir […] et on nationalise les risques». Au contraire, Neuville Aéro contribue largement à l’économie régionale en y ayant déjà investi plus de deux millions de dollars et en favorisant les partenariats locaux. De plus, l’aérodrome de Neuville verse déjà environ 20 000$ de taxes par année, un montant qui dépassera les 30 000$ en 2015 avec l’addition de ses nouveaux bâtiments. Malgré ces coûts, l’aérodrome doit construire et payer lui-même ses installations d’aqueduc et de traitement des eaux sanitaires.
Il est faux de dire que «;es gens de Neuville n’ont jamais été consultés». Au contraire, il y a eu huit séances de consultation entre Neuville Aéro et les élus de Neuville ainsi que la signature d’un protocole d’entente détaillé qui a ensuite été ratifié à l’unanimité par le conseil municipal. Et ce, avant même que Neuville Aéro n’achète le site et ne décide d’aller de l’avant avec son projet d’aérodrome.
Jean-Marc Carpentier
pour Neuville Aéro
