Un budget dans la continuité à Saint-Casimir

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Par Steeve Alain
Un budget dans la continuité à Saint-Casimir

Le nouveau rôle triennal d’évaluation réalisé par le Service de l’évaluation foncière de la MRC hausse la valeur des propriétés de 17% en moyenne à Saint-Casimir. Une résidence unifamiliale évaluée à 94 835$ en 2014 vaut 111 110$ en 2015.

Les dirigeants ont réduit taxes et tarifs pour amenuiser le choc sur les contribuables. Le budget adopté le 8 décembre comprend une baisse de la taxe foncière de 11¢ par rapport 2014. Elle se situe à 75¢ du 100$ d’évaluation.

Le tarif d’égout diminue de 22$, celui de la collecte des ordures, de 16$ et celui de la vidange des fosses septiques, de 5$.

Les taxes spéciales d’assainissement des eaux et de la rue des Moissons diminuent aussi. Les tarifs d’aqueduc augmentent d’une dizaine de dollars.

Selon le maire Dominic Tessier Perry, l’objectif au départ était de ne pas majorer la facture moyenne du résidant de plus de 1,5%. «Cette façon de penser a été maintenue [durant la préparation du budget]», a dit le maire.

Le propriétaire d’une résidence du noyau urbain évaluée à 90 000$ en 2014 et 110 000$ en 2015 subira une hausse de taxes d’environ 25$.

Le budget est de 1 794 478$, en hausse de 64 000$. «Le budget représente le maintien d’une continuité dans tout», a dit le maire, qui soutient que le nouveau pacte fiscal avec Québec a eu peu d’impacts.

L’hygiène du milieu accapare 20% des dépenses, l’administration générale, 19%, et le transport, 19%. Près de 170 000$ sont réservés aux loisirs et à la culture, une baisse d’environ 15 000$ comparativement à 2014.

Plus de 231 000$ sont affectées à la sécurité publique, une hausse de 15 000$. Les services de la Sûreté du Québec coûtent plus de 90 000$.

Le projet prioritaire demeure celui de l’aqueduc du Pied de la Montagne, selon le maire. La Municipalité est toujours en attente de subvention gouvernementale.

Un changement de programme durant la dernière année au niveau du financement des infrastructures a ralenti le processus d’analyse du dossier. «C’est un peu le jeu serpent échelle», a imagé M. Tessier Perry.

Le projet de traitement de l’eau est estimé à 1,5 M$. Il nécessitera un règlement d’emprunt et une subvention. La centaine d’abonnés du secteur doivent faire bouillir leur eau depuis 2001.

Un projet d’élévateur pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite à la salle paroissiale est aussi à l’agenda.

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