Le gouvernement ajoute 100 000$ pour la Maison Plamondon

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Par Mathieu Hardy

En marge de l’événement-bénéfice «Tiens-toé ben, j’arrive», qui s’est étalé sur la dernière fin de semaine, la ministre David a annoncé qu’une subvention de 309 500$ sera allouée au projet. C’est 50% de plus que les 201 700$ qui avaient été annoncés par son prédécesseur Maka Kotto il y a exactement un an.

«C’est le moins que l’on puisse faire pour remercier M. Plamondon d’avoir acheté la maison [en 2010]», a dit la ministre en s’adressant au prolifique auteur-compositeur Luc Plamondon. Le parolier était revenu dans sa ville natale pour assister au spectacle (voir encadré) donné en son honneur la veille par l’une de ses recrues, la chanteuse Martine St-Clair.

La restauration de l’édifice en briques de la rue Saint-Joseph construit vers 1908 par l’explorateur et arpenteur Joseph Bureau, le grand-père de Mlle Augustine Plamondon, est «un exemple admirable de concertation pour la diffusion de la culture», a affirmé la ministre David. La subvention provinciale contribuera à la sauvegarde du «bien culturel florissant». «Promouvoir la culture, c’est stimuler l’économie», a renchéri le député Michel Matte.

Pour Saint-Raymond, la sauvegarde de la Maison Plamondon est un projet structurant qui contribuera à diversifier son offre touristique et qui lui offrira une visibilité nationale grâce à la renommée de Luc Plamondon.

Projet d’exception

«Le fait que la Maison Plamondon soit citée par la Ville en vertu de la Loi sur le patrimoine permet à la Fondation d’accéder à une enveloppe», a justifié Mme David. La ministre a souligné que l’engagement et la motivation des gens du milieu en font un projet exceptionnel. «Les sommes étaient déjà réservées», a indiqué la ministre lorsqu’interrogée sur le dépôt d’une telle subvention dans le contexte du plan de redressement des finances publiques promu par son gouvernement.

Un an plus tard

En novembre 2013, la Fondation Plamondon recevait la confirmation que la restauration extérieure allait être financée si le projet répondait aux normes. Dans l’attente de la subvention, la Fondation a modifié ses intentions pour la maison qu’a habitée Mlle Augustine.

La vocation de la Maison Plamondon a été fixée lors d’une assemblée d’information en mars. Promue au départ comme un centre de la culture réservé au grand public, la demeure centenaire deviendra plutôt un espace muséal où seront exposés des objets appartenant à Luc Plamondon et à Mlle Augustine, sa première professeure de piano. «On veut que ça devienne un lieu vivant pour faire la promotion de la chanson», a mentionné l’auteur de «Starmania».

D’autres projets seront réalisés à l’étage. «On aimerait beaucoup que l’école de musique s’y installe et qu’on puisse mettre sur pied des ateliers», a révélé le président de la Fondation Plamondon, Normand Génois. Les événements à grand déploiement, eux, se dérouleront dans la cour arrière puisque la restauration est de nature résidentielle par mesure d’économies. La firme d’architectes Lafond-Côté, de Québec, ouvrira le chantier en avril 2015. «On verra alors la maison rajeunir», image M. Génois, qui assure que la restauration coûtera 575 000$ tout au plus.

La Fondation a déjà encaissé 75 000$ grâce au financement populaire et la Ville lui garantit 300 000$ sur cinq ans. Le budget de la Fondation est bouclé par un surplus avoisinant les 10 000$.

Concert «électrisant»

«Ça a été un concert électrisant», a dit Normand Génois en parlant du spectacle-hommage «Nuit magique» à Luc Plamondon donné par la chanteuse Martine St-Clair le 22 novembre.

Quelque 250 spectateurs y ont assisté au centre multifonctionnel alors que le cocktail dinatoire bénéfice qui le précédait a attiré une centaine de personnes, selon les estimations du président de la Fondation Plamondon.

Pour voir plus de photos de l’événement, visiter la page Facebook de la Maison Plamondon.

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