Michel Trottier répète l’autocueillette de topinambour à sa ferme située dans le rang de la Rivière-Noire qui mène au lac Clair à sept kilomètres du village de Saint-Alban.
L’activité a connu un bon succès l’an dernier malgré une météo maussade, selon M. Trottier. «Les gens sont repartis bien contents de leur expérience», a-t-il commenté. Une centaine de personnes ont complété un registre et demandé à être informées de la prochaine autocueillette, a-t-il indiqué.
Le topinambour est une plante vivace de la même famille que le tournesol et les marguerites et il est cultivé pour ses tubercules riches en inuline. Il se prépare bouilli, à la vapeur, rôti ou au four. Il se consomme aussi cru, accompagné d’une vinaigrette, râpé dans une salade ou en jus.
Un cueilleur peut amasser une douzaine de kilos en une demi-heure. La récolte se fait en arrachant les plants en motte pour dégager les tubercules. Un outil de jardinage peut la faciliter. Le propriétaire prête des boisseaux, mais les cueilleurs peuvent apporter leurs chaudières et ensacher leur récolte dans des sacs de 10 livres qui se rangent bien dans le réfrigérateur.
Le propriétaire veut prouver l’intérêt des consommateurs pour ce légume. M. Trottier invite les maraîchers professionnels ou amateurs à participer à l’autocueillette pour se familiariser avec la culture de ce légume oublié et à constater son potentiel de développement en produit frais et transformé.