Denis Robitaille finaliste pour le prix Ringuet

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Par Denise Paquin
Denis Robitaille finaliste pour le prix Ringuet

L’Académie des lettres du Québec couronne chaque année les auteurs qui se démarquent par la grande qualité de leur écriture, soit en poésie, en roman ou en essai.

«Je me sens honoré de figurer sur une si courte liste d’écrivains déjà bien établis. Je suis d’autant plus heureux que c’est le roman lui-même qui a été son propre défenseur. Il s’est démarqué parmi de nombreux autres, quelle que soit la notoriété de l’auteur», a commenté Denis Robitaille rejoint par courriel.

«Le frère du trapéziste», publié chez Fides en 2013, est en nomination pour le prix Ringuet attribué au roman. «Le voyage d’Ulysse» (XYZ), d’Yvon Paré, et «L’orangeraie» (Alto), de Larry Tremblay, sont également finalistes.

La qualité de l’écriture est un «aspect de première importance» pour Denis Robitaille. «J’ai le souci d’offrir une écriture de qualité aux personnes qui me lisent, mais cette qualité est d’abord et avant tout au service de l’histoire et des personnages. Elle n’est juste que lorsqu’elle sert bien le récit. Je crois que c’est ici ce qui est reconnu, ce qui me rend fier», dit-il.

Denis Robitaille s’est d’ailleurs inspiré de l’écriture, un carnet de poèmes composés par son grand-père maternel, comme point de départ de son roman. «Le frère du trapéziste» raconte l’aventure de deux frères, le trapéziste et le paysan, qui se retrouveront tous les deux en France au moment où commence la Première Guerre mondiale.

 Ce n’est pas la première fois qu’un roman de Denis Robitaille est en nomination pour un prix. «Une nuit, un capitaine» avait été finaliste au Prix des abonnés de la bibliothèque de Québec en 2006. M. Robitaille est aussi l’auteur de «Comme un refrain dans la ville» et de «La Gaillarde», ce dernier coécrit avec son fils Simon en 1999.

L’Académie des lettres du Québec décernera ses prix le 9 octobre à Montréal. La participation à cette soirée, où se côtoieront plusieurs écrivains, contrastera avec le travail habituel de l’auteur composé de «longues heures solitaires», souligne Denis Robitaille, qui est chargé de projet au Monastère des Augustines de Québec.

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