«Ce lieu extraordinaire continuera à servir à la communauté», a déclaré le président de la Fabrique, Roger Bertrand, lors de la signature d’une entente pour la présentation d’activités socioculturelles pendant la prochaine année. Si le bilan est positif après cette année test, le mandat sera prolongé. Sinon, la Fabrique décidera du sort de l’édifice.
La Fabrique, la Ville et l’entreprise privée Artéfacts et Artifices ont signé une entente qui va mener à la création prochaine d’un OBNL (le Relais de la Pointe aux Écureuils) formé d’un conseil de cinq membres qui aura la responsabilité d’adopter la programmation des activités et d’en assurer la bonne gestion financière.
La Ville de Donnacona a accordé 15 000$ pour assumer certains frais nécessaires à la réalisation du projet, annonce le maire Sylvain Germain et la Fabrique investira jusqu’à 25 000$ pour l’entretien et le chauffage de l’édifice, indique Roger Bertrand, rappelant que l’objectif est d’atteindre l’autofinancement avec les activités qui s’y dérouleront dès cet automne.
Artéfacts et Artifices, qui est voisin de l’église, sera l’opérateur. Il coordonnera le projet et s’engage à déployer les meilleurs efforts pour le rentabiliser. Le copropriétaire de l’entreprise, François Devost, veut exploiter l’espace disponible et présenter des activités – comme des expositions – qui ne pourraient se tenir ailleurs. M. Devost compare le potentiel du site à celui de la chapelle du Musée de l’Amérique française à Québec.
Des activités publiques, gratuites et payantes et la location à des fins privées sont dans les plans des promoteurs. Le Relais de la Pointe aux Écureuils devra obtenir l’autorisation de la Fabrique pour toute modification à l’immeuble jugée nécessaire à la réussite du projet, a expliqué M. Bertrand.
La Fabrique, la Ville et l’entreprise auront un représentant chacune au conseil. Un siège sera réservé à un représentant régional pour avoir une vision globale de ce qui se fait dans Portneuf et un autre à une personne cooptée en fonction des besoins de l’organisme.
Le maire Sylvain Germain a salué l’initiative et le travail de la Fabrique avec qui la Ville travaille depuis la fin de 2012. Dans une consultation, les citoyens ont souhaité que l’édifice reste un espace public et un lieu de rassemblement, rappelle-t-il.
