Alain Côté parle hockey et affaires

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Par Steeve Alain
Alain Côté parle hockey et affaires

D’entrée de jeu puisqu’on lui rappelle sans cesse, M. Côté a affirmé que son «but» contre le Canadien de Montréal en séries éliminatoires en 1987 était bon. «Le but était bon, c’est l’arbitre qui n’était pas bon!» a-t-il dit, faisant sourire la cinquantaine de personnes réunies au déjeuner.

Alain Côté, natif de Matane, a évolué durant 12 ans dans les rangs professionnels avec les Nordiques de Québec. Il a signalé qu’à ses débuts au hockey à l’âge de 10 ans, il ne se retrouvait pas souvent sur la glace. «Le coach me faisait jouer quand nous avions une bonne avance en fin de match», a-t-il raconté.

Après un stage junior avec les Saguenéens de Chicoutimi chez qui il est passé de défenseur à ailier, il a été repêché par les Nordiques de l’Association mondiale de hockey (AMH) et par le Canadien de Montréal de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Une meilleure offre de contrat (4 ans) lui fera choisir Québec. Son salaire à sa première année dans l’AMH se chiffrait à 36 000$. Le salaire minimum est aujourd’hui de 550 000$ dans la LNH, a-t-il rappelé.

Il a pris sa retraite du hockey en 1989, à l’âge de 32 ans. En 1990, son amitié avec un de ses ex-entraîneurs le conduit à un travail comme représentant chez NAPA. 

Quelquefois, «c’est mieux de connaître quelqu’un que de connaître quelque chose», a-t-il mentionné.

«J’ai tellement aimé la compagnie que je l’ai achetée», a blagué M. Côté, qui a acquis un entrepôt UAP-NAPA à Québec en 1994. Son entreprise comptait alors cinq employés.

Des procédures incorrectes menant à des inventaires qui ne «balançaient» plus lui coûteront des dollars. «C’était une belle leçon. Je me suis demandé à quelques reprises : mais qu’est-ce que je fais ici? Il y avait peu de vacances les premières années. J’étais habitué à des mois de vacances l’été», a avoué M. Côté.

La persévérance et la résilience sont des qualités qui le définissent et qui lui ont été utiles. Il a acquis un premier magasin NAPA en 1998 et celui de Saint-Raymond en 2013. Il vient de plus d’acquérir en août dernier les actifs du magasin NAPA à Saint-Marc-des-Carrières. 

Il est propriétaire actuellement de quatre magasins, comptant une soixantaine d’employés, dont son fils Mathieu qui l’a rejoint. Ses entreprises comptent 4,2 M$ d’inventaire de pièces automobiles.

Selon lui, la formation des employés avec l’évolution des technologies, les véhicules hybrides et électriques représentent les défis à relever dans le domaine au cours des prochaines années.

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