Malgré une «programmation égale à elle-même» et une campagne de publicité à la radio, le public des environs a presque déserté ce 11e festival, laissant toute la place aux férus de blues. Plusieurs ont campé sur le site, faisant augmenter de 25% le nombre de motorisés par rapport à 2015.
«La population de Donnacona n’était pas au rendez-vous! Ça nous a fait mal pour les entrées», a dit le président Pierre Soucy. Moins de 10% des 7000 résidents de la ville était de la partie, selon son estimation.
Sans fournir de données, M. Soucy avance que l’achalandage de 6000 spectateurs atteint l’an dernier n’a pas été égalé, loin de là. Un déficit est anticipé malgré une «gestion serrée».
Tout a pourtant été mis de l’avant pour grossir les foules, notamment avec la venue de Jonas & The Massive Attraction, lors de la soirée d’ouverture. «J’étais convaincu que j’allais battre [l’affluence] de toutes les soirées de l’année passée avec Jonas», a commenté Pierre Soucy, déçu de l’absence de la clientèle qui réclamait depuis longtemps un volet plus commercial au festival.
Pas trop malmené par la météo, Donnacona au rythme du blues a reçu une horde d’artistes canadiens, américains et français qui ont plu, quel que soit leur style.
Le spectacle de blues folk de Royal Southern Brotherhood, vendredi soir, est l’un des meilleurs de toute l’histoire du festival, disent plusieurs. La Torontoise Andria Simone et l’Américain Albert Cummings ont été chaudement applaudis, samedi soir, pour leur premier passage. Et le retour de Shawn McPherson & The Jive Band était attendu, dimanche.
