Réalisé par Sasha Snow, ce documentaire tourné au Canada et au Royaume-Uni raconte la croisade de l’ingénieur forestier britanno-colombien Grant Hadwin qui lutte contre la dévastation de la dernière grande forêt pluviale tempérée du monde.
«C’est un film bouleversant, parfaitement ciselé, avec de la nuance, c’est un film troublant», a commenté Mylène Paquette, membre du jury et animatrice de la soirée de clôture au moment de remettre le Grand Prix du FFPE le 30 avril au Théâtre des Grands Bois, à Saint-Casimir.
En compétition dans le bloc «Arbre et Forêts», «Le jugement d’Hadwin» a aussi remporté le Prix du public ex aequo avec «Bientôt dans vos assiettes! (de gré ou de force…)», du Français Paul Moreira. Présenté en première canadienne dans le bloc «Agri-Culture», son film a aussi reçu le Prix Film étranger.
Pour «Révérence : projet Monarque», Jean-Nicolas Orhon se retrouve encore parmi les gagnants du FFPE où il obtient le Prix artistique québécois, lui qui avait déjà remporté le Grand Prix il y a deux ans avec «Bidonville : Architectures de la ville future». Les juges Geneviève Bolodeau, Mylène Paquette, Évelyne Guay, Ségolène Roederer et Christian Mathieu Fournier ont décerné une mention spéciale à Crystal Dawn Jerome pour souligner le devoir de mémoire de son court-métrage «Megwitetm (je me souviens)».
«Réflexions» et «Dégouttages», deux films produits et réalisés dans Portneuf étaient aussi de la compétition, mais aucun d’eux n’a été primé.
Plus films, plus de monde
En entrevue, le directeur artistique Léo-Denis Carpentier a avancé que l’achalandage du FFPE est d’au moins 10% supérieur à l’an dernier. «On a de plus en plus une visibilité internationale. On a reçu beaucoup de films étrangers», a-t-il souligné. Le public est de plus en plus nombreux à suivre de près les activités et à s’informer sur le FFPE par l’entremise des médias sociaux, selon M. Carpentier.
