Katerine Savard enseigne la natation au premier camp de l’UNIK

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Par Mathieu Hardy

Pendant la fin de semaine d’entraînement intensif à la piscine Lyne-Beaumont, l’Olympienne et étudiante en sciences de l’éducation à l’Université de Montréal a supervisé 22 jeunes nageurs de catégories A, AA et AAA, dont 12 provenant de son ancien club.

«Katerine est une très bonne pédagogue, elle est proche des jeunes et elle touche à des aspects qui sont moins travaillés par les entraîneurs», a souligné la vice-présidente de l’UNIK, Nathalie Lavoie.

Après avoir vécu 14 heures d’entraînement en deux jours, Charles-Antoine Bédard s’est dit privilégié de pouvoir compter sur l’expertise de Katerine Savard pour s’améliorer. «J’ai aimé ça parce qu’elle m’a beaucoup aidé dans ma technique et mes virages», a commenté ce nageur de Pont-Rouge, âgé de 11 ans, qui rêve d’olympiques. Les ateliers de styles de nage dans la piscine avec une rétroaction vidéo commentée par Katerine comptent parmi ses moments préférés de la fin de semaine.

L’organisateur du camp Future Stars, l’ex-athlète de Vancouver George Short s’est dit ravi de l’accueil reçu à Pont-Rouge, la première ville québécoise à être l’hôte d’un camp de perfectionnement sportif dispensé par son organisme créé à la suite des J.O. de Vancouver en 2010.

«Rarement a-t-on reçu un accueil aussi cordial et c’est l’une des premières fois que je vois autant de parents impliqués», a déclaré le promoteur anglophone. Comme la présidente du club UNIK Danielle Labbé, M. Short est ouvert à renouveler ce partenariat à court terme.

Deux vocations

«Maintenant, tu vas écrire ton nom en faisant des mouvements de jambes. C’est important de toujours les laisser en l’air pour travailler les abdominaux», dicte Katerine lors d’une séance d’entraînement au gymnase.

L’étudiante-athlète a su conjuguer ses deux vocations au cours des dernières semaines. Parallèlement à son premier stage au primaire dans une école d’élèves athlètes du quartier Villeray-Petite Patrie, elle a planifié ses routines et ses exercices en plus de participer aux Essais canadiens où elle a obtenu des laissez-passer pour les Jeux panaméricains et les championnats du monde de natation.

«Il y a beaucoup d’apprentissages ludiques, il faut que ce soit différent», a dit la future enseignante à la veille de retourner auprès de ses élèves de 4e et 5e années à l’école Saint-Arsène.

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