Une arme contre le fanatisme

Par cpierredrolet
Une arme contre le fanatisme

De tout temps, les religions de toutes sortes furent considérées comme l’«opium du peuple», s’enracinant dans chaque peuple selon ses us et coutumes. Pire, la religion peut devenir une arme de destruction si instrumentalisée à des fins politiques. Heureusement, en Occident nous jouissons d’une démocratie, c’est-à-dire qu’il y a toujours de la place sur Internet, dans les tribunes radiophoniques et les journaux pour les mécontents, braillards et plaignards. Mais tel n’est pas le cas dans les pays arabes.

Les guerres de religion sont les plus terribles, justement à cause du côté fanatique religieux des opposants.

Une armée de policiers et de soldats (une dépense très coûteuse) pour mater une poignée de fanatiques religieux qui voulaient venger leur prophète n’aurait peut-être pas été nécessaire si on avait utilisé après la Guerre des Six Jours, en juin 1967, l’arme pacifique de Socrate. Ce père de la philosophie aurait su faire face au spectre de l’intégrisme islamique sans recourir aux armes, comme l’ont fait Mandela, Gandhi, Martin Luther King et autres. La philosophie, c’est chercher comment améliorer l’être, comment promouvoir le sens de la vie et ses joies, comment diminuer la souffrance, la violence et promouvoir la joie de vivre sainement. C’est l’altruisme qui sauvera le monde.

 

Armand Caron

Donnacona

 

 

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