Performance étincelante du Rêve du Diable au Festival des tambours

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy

Sitôt montés sur la scène André-Paris du Carrefour municipal de Portneuf, Gervais Lessard, Claude Morin, Daniel et Louis-Simon Lemieux ont agrippé leurs instruments et ont fait taper du pied la foule dense qui a réservé un accueil chaleureux au groupe, de retour dans la région après une absence de 10 ans.

La moitié des 300 personnes qui sont passées au Festival des tambours durant la fin de semaine du 14 novembre ont assisté au spectacle du Rêve du Diable, selon Gaétan Morissette, de la Société des arts traditionnels de Portneuf, qui organise le festival depuis sept ans.

Riche d’une expérience de plus de 40 ans dans le monde de la musique traditionnelle québécoise, le quatuor eu de cesse d’impressionner une chanson après l’autre. «C’est un des spectacles du samedi soir qui a le plus levé! C’était exceptionnel leur performance» a commenté, M. Morissette. «Ils sont à l’origine du renouveau de la musique traditionnelle, ils ont été les premiers à en jouer dans les festivals», a-t-il poursuivi. En début de carrière, dans les années 1970, le groupe venait souvent à Saint-Basile pour rencontrer le violoneux Jeffrey Jobin, afin de s‘en inspirer, a raconté Gaétan Morissette.

 

Steafan Hannigan, impromptu

Pour l’une des rares fois depuis les débuts du Festival des tambours, le Steafan Hannigan n’était pas de la programmation officielle. Mais le multiinstrumentiste torontois a tout de même fait une apparition impromptue avec son fils Oísin en première partie du Rêve du Diable.

Père et fils ont offert un trop court spectacle de 15 minutes et se sont retirés en coulisse tandis que la foule les suppliait de lui offrir un rappel.

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