Spectacle hommage aux Colocs et à Dédé Fortin

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Par Denise Paquin
Spectacle hommage aux Colocs et à Dédé Fortin

Le 8 mai marquera aussi le 15e anniversaire de la mort par suicide du leader des Colocs, le prolifique compositeur André (Dédé) Fortin. Afin de marquer le coup, les Flatmates et le directeur de l’école, Pascal Julien, ont décidé d’en faire un spectacle-bénéfice au profit de la Fondation André-Fortin.

«L’idée est venue de nous. Cela fait deux ans qu’on monte le spectacle», explique Pascal Julien. «Vu le lien avec la cause du suicide, on a parlé à une soeur de Dédé Fortin qui s’occupe de la Fondation. Elle nous a donné le feu vert», ajoute-t-il.

L’argent amassé ira donc entièrement à cet organisme qui soutient la recherche pour les maladies mentales et la prévention du suicide chez les jeunes.

Pour Pascal Julien, le spectacle réunit deux causes qui sont aussi celles de l’école de musique: l’essor de la musique et la jeunesse. Il ne doute pas que la musique ait une influence positive sur les jeunes. «Elle aide beaucoup à surmonter les épreuves», signale-t-il. Il reconnaît toutefois qu’elle n’a pas suffi à sauver Dédé Fortin. Ses chansons, même les plus entraînantes, témoignent «d’une tristesse dans tous les aspects de sa vie», souligne le directeur de l’école de musique.

Et le groupe n’oblitérera pas cette facette du tempérament du brillant artiste. En plus de reprendre des succès des Colocs ainsi que des pièces d’autres groupies que Dédé Fortin aimait bien chanter, les Flatmates feront une incursion sur la face sombre du chanteur, en passant par «Le Répondeur», peut-être aussi «Belzébuth».

The Flatmates est formé de Xavier Carpentier, chant, guitare et harmonica, Sébastien Méthot, guitare, Maude Lavallée, basse, et Émilie Trépanier, batterie. Le groupe a remporté le prix du band de l’année de l’école en 2013. Il se produira pour la quatrième fois sur scène.

Les organisateurs n’ont pas fixé de coût d’entrée et proposent aux spectateurs une contribution volontaire. «Les gens sont habituellement généreux», dit Pascal Julien. Un appel de dons a été lancé également auprès des organismes et entreprises.

La salle de la Maison de la culture ne compte que 110 places. À défaut de billets, il faut se procurer des laissez-passer à l’école, en journée, pour s’assurer d’y être.

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