Saint-Raymond célèbre la Francophonie et la poésie

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy

Environ 160 personnes ont visité l’exposition gratuite «L’art sur le bout de la langue», selon C.-Cloé Moisan, organisatrice et commissaire de l’événement. «Comme je le souhaitais, monsieur madame Tout-le-monde est venu», a-t-elle déclaré Mme Moisan, satisfaite de cette première.

Très diversifié, l’événement a attiré des gens de plusieurs municipalités. «Mon but était de sensibiliser les gens à diverses formes d’arts et pour moi, quand il y a de l’art, il y a nécessairement de la poésie. C’est indissociable», a souligné la commissaire.

La soirée du vendredi, avec ses chansonniers et ses poètes, a été le clou de la fin de semaine. «Nous formions un corps. On était dans les hautes sphères», indique Mme Moisan.

Le public a pu entendre, entre autres, l’auteur-compositeur-interprète Guy Sauvageau, l’accordéoniste Michel Gauvin et la chanteuse Mylène Robitaille. Le groupe de musique traditionnelle Batiscan formé de Réjean Denis, Rachel Leblanc et Raymond Pagé est monté sur scène dimanche après-midi.

Plusieurs oeuvres de membres du Groupe des 18, regroupement d’artistes de Québec, étaient exposées. Hélaine Larouche, Pierre Leblanc, C.-Cloé Moisan, Gérard Godbout, Jean-Marc Daigle et le photographe Jean-Marie Lirette ont présenté leurs créations aux côtés de celles de l’invité d’honneur, l’artiste-peintre et fondeur Aristide Gagnon, de Québec.

«J’essaie de créer des symphonies de couleurs qui permettent de créer des émotions», a expliqué M. Gagnon après la projection d’un diaporama de photos relatant son exposition au centre culturel Yvonne L. Bombardier, à Valcourt, en 2010.

Sa sphère de bronze a attiré tous les regards. «C’est la sphère de la musicalité, mais il y en a d’autres. Il n’y en a pas une pareille, c’est ce qui fait leur beauté», a poursuivi l’artiste de 83 ans. Il a commencé à en créer dans les années 1970 pour diversifier son art.

L’exposition «L’art sur le bout de la langue» sera répétée l’an prochain. D’ici là, C.-Cloé Moisan aimerait créer des éléments artistiques saisonniers pour animer la verrière du centre multifonctionnel en s’inspirant d’une formule qu’elle a expérimentée pendant près de 16 ans en Europe.

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