Le CPQ lance une opération charme

Le CPQ lance une opération charme

En 20 ans, le taux de confiance a chuté de 35% et près de la moitié des Québécois croient que les entreprises ne profitent pas à la société. Le CPQ veut démontrer au cours de cette campagne de promotion et de mobilisation que leur qualité de vie dépend des entrepreneurs.

Le président-directeur général du Conseil du patronat du Québec, Yves-Thomas Dorval, était l’invité de la Chambre de commerce du secteur ouest de Portneuf ce matin à Deschambault. Il a dressé le bilan des performances économiques du Québec à la suite du dévoilement du Bulletin de la prospérité du Québec devant une vingtaine d’hommes et de femmes d’affaires.

Selon M. Dorval, la relance de l’économie mondiale passe par l’entrepreneuriat ici comme ailleurs. L’entrepreneuriat est plus faible au Québec que dans le reste du pays. Les jeunes sont pourtant intéressés, mais ils ont peu de modèles et ils sont découragés par toutes les formalités, explique M. Dorval.

Un «C»

L’organisme a donné un «C» au Québec, sous la moyenne canadienne. M. Dorval soutient que le Québec doit profiter de ses nombreux atouts comme ses ressources naturelles. Selon lui, la province a un potentiel extraordinaire et une qualité de vie parmi les meilleures au monde, même s’il se la paie avec la péréquation. «Comment peut-on se retrouver dans le bas du peloton avec tout ce potentiel?», demande-t-il.

Le produit intérieur brut (PIB) par habitant est de 36 216$ au Québec loin derrière derrière l’Alberta avec 66 767$. L’Ontario et la Colombie-Britannique devancent aussi le Québec avec un PIB supérieur de 5000$ et 3700$ respectivement. Selon M. Dorval, 4% seulement de la population gagne plus de 100 000$, moins que dans les provinces comparables, et paient 36% des impôts.

Le Québec fait mieux que les autres provinces à certains chapitres. Il a un meilleur taux de diplomation universitaire, fait plus de recherche et de développement même si elle ne débouche pas toujours sur la commercialisation, a un meilleur taux d’imposition sur les investissements et le coût d’exploitation d’une entreprise y est plus faible. Elle fait moins bien pour le décrochage scolaire, le taux d’endettement, le fardeau fiscal et la taxe sur la masse salariale qui est 45% plus élevée que la moyenne canadienne.

 

 

 

 

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