Les aînés inquiets de ne pouvoir vieillir chez eux

Les aînés inquiets de ne pouvoir vieillir chez eux

Sept principaux constats sont sortis de l’étude «Bien vieillir chez soi dans Portneuf : un rêve ou une réalité?» réalisée l’automne dernier par la table de concertation des aînés. L’accès aux services de santé est une des inquiétudes principales avec l’alimentation, les finances personnelles, le transport, la sécurité et la maltraitance, l’habitation et l’information, rapporte l’étude. «Rien d’extraordinaire n’a été dévoilé. Ça confirme ce qu’on entend», a déclaré le président de la table, Michel Fleury.

Une quarantaine d’aînés ont été interrogés et des organismes ont été consultés lors d’une tournée dans tous les secteurs de la MRC. Les besoins sont différents selon les secteurs, précise Jacynthe Drolet qui a réalisé l’étude.

«Il y a de beaux défis pour répondre aux inquiétudes», dit M. Fleury. Il pense que Portneuf peut être original et trouver des moyens pour répondre aux besoins des aînés. Il y a un défi supplémentaire. Portneuf vieillit et la population a besoin de plus de services, ajoute M. Fleury.

Selon le rapport, les aînés souhaitent une amélioration de l’accès aux soins de santé spécialisés et à domicile. Des gens vont même jusqu’à abandonner leur traitement ou refuser des rendez-vous, dit M. Fleury. Le vieillissement et la maladie risquent d’accroître les sentiments d’insécurité, d’angoisse, de peur et de vulnérabilité. Il faut développer de nouveaux réseaux dans les milieux pour rejoindre les aînés isolés, explique M. Fleury.

L’étude aura une suite. Des actions sont déjà en cours. Un projet pilote de réseau d’aide aux aînés et de soutien à l’action bénévole financé par le ministère de la Famille a été créé pour huit municipalités jusqu’en février. S’il est concluant, il pourrait s’étendre à l’ensemble dans deux ans. Un autre projet pour les aînés vulnérables et isolés existe depuis janvier à Saint-Raymond et Saint-Léonard. Deux travailleurs de milieu mettent en place un réseau de référence avec des intervenants privés et publics.

La table des aînés utilise également son site Internet et une page Facebook. Selon Jacynthe Drolet, les aînés sont de plus en plus des adeptes de Facebook.

 

 

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