Saint-Raymond maintient le cap sur le projet du lac Sept-îles

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Par Denise Paquin
Saint-Raymond maintient le cap sur le projet du lac Sept-îles

«Cela ne change rien», a déclaré le maire Daniel Dion contacté mercredi dernier pour commenter la manifestation des opposants le 16 juillet. Il déplore que «cette propagande-là devienne un peu néfaste pour le lac Sept-îles». Le Comité pour la protection du lac Sept-Îles avait alerté les médias, dont Radio-Canada.

Le maire Dion affirme que la Ville a expliqué davantage son projet le 7 juillet dans un communiqué diffusé, entre autres, dans son site Internet.  

Le document de cinq pages mentionne que des discussions et analyses ont été menées conjointement depuis 2015 par la  Ville et l’Association des propriétaires du lac Sept-Îles. Il comporte aussi deux cartes des terrains, des cinq hectares qui seront conservés, du milieu humide délimité par la CAPSA, sous le signe du développement durable.

«Un terrain de 10 000 mètres carrés, il n’y a personne ou peu de gens au lac qui ont un terrain comme ça», affirme M. Dion au sujet des terrains de 10 029 à 12 812 mètres carrés qui seront mis en vente. Il rappelle qu’une réserve de cinq hectares sera protégée pour qu’elle demeure «intacte comme elle l’est». M. Dion rappelle que Saint-Raymond a posé des gestes concrets pour contrôler le développement et protéger le lac, notamment en assurant l’avenir du Camp Portneuf, qui aurait fait l’envie de promoteurs.

Le maire précise que les acquéreurs ne pourront déboiser plus de 10% de leur superficie, rue incluse. De plus, la marge de recul de 20 mètres de la bande riveraine qui s’appliquera pour quatre des huit terrains pourrait être augmentée. «La Ville peut décider [de l’augmenter]. On va travailler ça, affirme-t-il. Quand on ira dans la baie Vachon, on ne verra rien.»

L’enjeu d’un quai pouvant accueillir huit bateaux dans une baie peu profonde se résout en éloignant le quai et en augmentant sa capacité par l’ajout de sections transversales. «Il y a moyen de l’organiser sans mettre ça sur toute la longueur», dit-il. Des bouées pourraient être installées pour empêcher les embarcations de s’avancer trop profondément dans la baie, suggère aussi le maire.

La Ville prévoyait récolter 5 millions $ de la vente des 24 terrains du projet original pour créer une réserve financière pour le développement du parc industriel numéro 2. En réduisant leur nombre des deux tiers, elle n’obtiendra plus que 2 millions $, sans compter les taxes foncières annuelles.

 

 

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