Mirépi amasse 45 000$ pour sa maison 2e étape

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Par Mathieu Hardy

Une centaine de  participantes ont dansé énergiquement la Zumba pendant trois heures au centre multifonctionnel dans l’espoir que Mirépi puisse rapidement construire sa maison 2e étape pour accueillir plus de victimes de violence conjugale.

«Les gens viennent pour la cause», a lancé la directrice générale de Mirépi, Martine Labrie, enthousiaste d’avoir largement dépassé l’objectif de 30 000$.

Des 45 000$ amassés, un montant de 10 000$ a été versé par la Fondation des services santé et sociaux de Portneuf. La Ville de Saint-Raymond, dont le maire Daniel Dion agissait comme président d’honneur, a donné 1000$. Les recettes des dons et des inscriptions dépassent 4200$.

En trois ans, Mirépi a mis en réserve 127 000$ pour sa maison 2e étape dont la construction est estimée à 600 000$. Quelle forme prendra la maison et quand sera-t-elle construite? «Les idées avancent!» a lancé Martine Labrie qui ne pouvait en dire plus actuellement.  

Urgence d’agir

Le taux d’occupation avoisine les 130% et le taux de refus n’a jamais été aussi élevé. «Je n’ai même pas terminé mon année et j’ai 40 refus par manque de place. L’année passée, c’était 17», a indiqué la directrice de la maison d’hébergement.

Martine Labrie a aussi dénoncé la lourdeur et la lenteur des démarches que doivent traverser les femmes violentées après avoir quitté leur domicile. «Les femmes restent longtemps à la maison d’hébergement parce que les démarches sont longues», explique-t-elle. La durée moyenne d’un séjour varie d’un jour à sept mois, pour une moyenne  d’un mois et demi. «Le besoin est criant! Il faut vraiment que le gouvernement fasse quelque chose», plaide-t-elle.

Cet article a été mis à jour le 31 mars 2016.

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