Trans Canada changera de ton au Québec

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Par Denise Paquin

D’après ce qui était rapporté dans le site Internet du journal Les Affaires, le changement de ton passera par un plus grand dialogue avec les communautés locales. De plus, M. Bergeron a annoncé que Trans Canada ouvrait un nouveau bureau régional à Montréal et que «les décisions seront prises au Québec par des Québécois».

Le plus grand défi de la compagnie sera de renouer avec la Communauté métropolitaine de Montréal (CUM) qui s’est élevé avec fracas contre le projet. Par la voie du maire de Montréal Denis Coderre, les 82 municipalités de la CUM, qui représentent 50% de la population du Québec, ont annoncé le 22 janvier qu’elles s’opposaient au passage de l’oléoduc. Cette prise de position a soulevé un tollé chez les gouvernements de l’Alberta et de la Saskatchewan en raison des pertes d’emplois et de la diminution de l’activité économique due à la chute du prix du baril de pétrole.

Le 27 janvier, la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, et le ministre des Ressources naturelles, Jim Carr, annonçaient que le gouvernement fédéral introduirait un nouveau processus d’évaluation environnementale et que «la prise de décision reposerait sur des données scientifiques probantes».

Trans Canada augmentera la pression pour faire aboutir Énergie Est après le refus du projet Northern Gateway par le gouvernement de Colombie-Britannique et du projet Keystone XL par le gouvernement américain.  

S’il obtient les autorisations de l’Office national de l’énergie, l’oléoduc Énergie Est traversera le Québec sur une distance de 720 kilomètres et transportera 1 million de barils par jour en 2020.

 

 

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