Une pétition pour sauver la Vélopiste Jacques-Cartier – Portneuf

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
Une pétition pour sauver la Vélopiste Jacques-Cartier – Portneuf

Cette pétition a été lancée en juillet par Vélo Québec pour conserver les 2900 kilomètres hors route du réseau cyclable dont fait partie la Vélopiste. L’organisme cherche des appuis pour inciter le gouvernement du Québec à reprendre la responsabilité dont il s’est départi lors de signature du Pacte fiscal transitoire avec les municipalités, en novembre dernier. Vélo Québec veut aussi que Québec finance à nouveau l’entretien des pistes, un budget de 2,8 millions $ qu’il a coupé.

À défaut d’une aide, Vélo Québec craint que la portion du réseau située hors des villes, et qui représente 55% de la Route verte, soit appelée à disparaître faute d’entretien.

Les craintes sont aussi vives du côté de la SPJCP qui a perdu 102 450$ cette année, soit la moitié du budget de la piste de 68 kilomètres qu’elle entretient entre Rivière-à-Pierre et Valcartier.

«Il faudrait que les gens qui prennent les décisions aillent découvrir la piste», propose la directrice Alexandra Goyer. Elle et le président Marc Ouellet ont appuyé les propositions lors du forum sur l’avenir de la Route verte le 16 avril. «On se rend compte qu’on n’est pas tout seuls», dit-elle.

Selon Mme Goyer, le gouvernement doit se rendre compte que le milieu urbain et le milieu rural sont complètement différents lorsqu’il est question de pistes cyclables. Les pistes hors route sont des sentiers indépendants qui nécessitent des travaux d’entretien particuliers, comme du fauchage, la réparation de ponceaux et de barrières, le maintien de la surface de roulement.

«Pour les cyclistes, la piste est belle», reconnaît la directrice de la SPJCP. Mais le manque de budget se fera sentir dans les prochaines années.

«Ce qui est irritant, c’est que plusieurs pistes ont été aménagées dans d’anciennes emprises ferroviaires appartenant au gouvernement qui a favorisé le développement du vélo et de la motoneige. Aujourd’hui, le gouvernement dit on ne vous a jamais obligés», affirme Mme Goyer. C’est aussi le gouvernement qui a obligé les pistes cyclables à abolir la tarification afin de toucher la subvention de la Route verte. «Si on l’impose à nouveau, ça va tuer les pistes rurales», estime-t-elle.

La proposition de Vélo Québec

Vélo Québec demande que le ministère des Transports demeure responsable du financement et de l’intégrité de la Route verte. Il propose que le gouvernement réinvestisse dans l’entretien en puisant dans les 50 millions $ du programme d’aide au réseau routier municipal, en attendant de trouver d’autres sources de financement, comme la création d’un fonds capitalisé. Enfin, il suggère la création d’un Conseil de la Route verte afin de susciter des investissements privés, sous forme de dons ou de commandites.

Pour atteindre le lien de la pétition, cliquer.

Partager cet article