Un citoyen de Donnacona se plaint de la dangerosité de sa rue

Un citoyen de Donnacona se plaint de la dangerosité de sa rue

«Va-t-on attendre qu’il arrive de quoi?» Les gens ne respectent pas le sens unique et c’est le cafouillis pendant la période des classes, raconte un des résidents, Pierre Pagé, qui croit que la situation empirera avec l’augmentation du nombre d’élèves prévue au cours des prochaines années. Les parents s’arrêtent dans les stationnements réservés aux autobus scolaires pour reconduire leurs enfants dans l’école. Des élèves ont dû descendre au milieu de la chaussée entre les voitures garées, rapporte-t-il. Selon lui, quelques accidents ont été évités de justesse parce que des automobilistes se sont engagés dans le mauvais sens.

Le maire Germain assure qu’il s’agit de cas isolés. Ce n’est pas une problématique, mais la ville reste attentive et essaie d’améliorer la situation. Elle a organisé des rencontres de concertation entre la direction de l’école, la Sûreté du Québec et le transporteur scolaire et «la situation s’est grandement améliorée depuis deux ans», dit-il. «La rue a été réaménagée pour la sécurité des élèves. On a eu de bons commentaires sur la sécurité. On a réglé un paquet de problèmes», a-t-il poursuivi. Un panneau mobile est installé le matin et le soir pour fermer la rue le temps que les autobus arrivent. C’était la congestion et certains automobilistes ont dépassé les autobus dont les feux clignotaient, reconnaît le maire. Selon lui, la SQ a fait des opérations et les automobilistes fautifs ont payé la note.

M. Pagé a compté une cinquantaine de véhicules qui ont emprunté la rue dans le mauvais sens en mai dernier et il en avait déjà dénombré une vingtaine dans les jours précédant sa rencontre avec le Courrier. Il appelle régulièrement les policiers, mais il y a peu de surveillance. Ça se produit par vague, dit-il.

S’il la ville ne fait pas respecter le sens unique, que la rue redevienne comme elle était, demande M. Pagé. Pas question, répond M. Germain, mais la ville étudie la possibilité de peindre des flèches sur l’asphalte pour indiquer le sens de la circulation pour les automobilistes qui n’auraient pas vu les panneaux.

Le manque de stationnement et de la circulation difficile en hiver en raison des stationnements en angle posent aussi problème, selon M. Pagé.

 

 

 

 

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