Les nouveaux équipements installés à l’aluminerie réduiront de 9 000 tonnes les émissions de GES, l’équivalent de 2 600 véhicules. Alcoa réduira sa consommation d’électricité de 35 000 mégawatts et de 773 000 mètres cubes de gaz naturel.
«Alcoa pose des gestes environnementaux responsables. Je remercie les employés pour leur détermination à améliorer les performances énergétiques», a déclaré le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand. Son collègue au Travail, à l’Emploi et à la Solidarité sociale et responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sam Hamad, a aussi soutenu que l’usine de Deschambault a toujours eu une très bonne réputation.
«Neuf mille tonnes ce n’est pas rien», a souligné le vice-président d’Alcoa Canada produits primaires, Jean-François Cyr, qui affirme qu’Alcoa a été chef de file dans la réduction des émissions de GES. Depuis la signature d’une entente volontaire avec Québec en 2001, Alcoa a réduit de 37% ses émissions de GES.
La multinationale investit 4 M$ pour installer une scie à rainurer les anodes cuites afin d’augmenter la performance et la stabilité des cuves d’électrolyse. Québec remboursera 1,8 M$ en vertu du programme ÉcoPerformance. Ce nouveau procédé réduira de moitié les effets d’anodes, des réactions chimiques qui se produisent à l’intérieur des cuves. Les nouvelles anodes consommeront moins d’électricité. L’économie sera de 35 000 MW par année soit l’équivalent de la consommation de 922 résidences et les GES réduits de 7 571 tonnes chaque année.
Alcoa a aussi converti son système de chauffage l’automne dernier. Le projet a coûté un demi-million de dollars et la subvention couvre 60% des dépenses. L’entreprise a installé un système de chauffage à infrarouge et un automate de gestion de bâtiment pour mieux contrôler la température dans l’usine. Le système est fonctionnel depuis décembre 2014. Alcoa consommera moins de gaz naturel. Cela représente une réduction de près de 1 500 tonnes des gaz à effet de serre.
