Opposition à la fin du préscolaire

Opposition à la fin du préscolaire

Les citoyens craignent qu’il s’agisse d’un premier pas vers des fermetures d’école. «Les écoles ne sont menacées d’aucune façon», affirme le directeur général, Jean-Pierre Soucy. La Commission scolaire demande un retour d’ascenseur pour une décision prise il y a deux ans qui a favorisé l’ouest, rappelle M. Soucy. Le secteur ouest représente 23% de la clientèle scolaire et 47% des écoles. «Ne dites pas que la commission scolaire ne fait pas sa part», a-t-il ajouté.

Une des dix-huit solutions proposées par la commission scolaire pour renflouer une partie de son déficit de 681 000$ est de transférer une quinzaine d’enfants du préscolaire de Grondines et de Saint-Alban dans les écoles des municipalités voisines pour compléter des classes. Elle récupérerait 180 000$.

Plusieurs appels à la mobilisation ont été lancés dans les municipalités de l’ouest et plus de 200 personnes, dont des maires, ont assisté à la soirée de consultation publique du 16 décembre à Donnacona. Des parents et grands-parents, enseignants et des directeurs d’école y étaient aussi.

Prématuré

Le député Michel Matte croit qu’il est prématuré de prendre une décision. Selon lui, le statu quo est préférable en attendant la fusion avec une ou deux commissions scolaires. La fusion avec la CS des Découvreurs, plus riche, faciliterait le maintien des petites écoles et l’ouest de Portneuf en profiterait, affirme-t-il. D’autres par contre sont plus inquiets pour leur avenir.

Le maire de Deschambault-Grondines, Gaston Arcand, a dit avoir l’impression de jouer dans un vieux film. Il s’explique mal que l’ouest soit toujours à se défendre pour ne pas perdre des services. L’école est essentielle pour attirer de nouvelles familles, dit-il. Selon lui, l’équité est un beau principe, mais il y a aussi la péréquation. «180 000$ ce n’est pas chèrement payé pour garder des jeunes dans leur milieu», a-t-il lancé sous les applaudissements. «Vous ne devez jamais oublier que les enfants ne sont pas des chiffres», a averti Lucie Mainguy, de Grondines.

 

 

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