Donnacona et ses employés signent pour six ans

Donnacona et ses employés signent pour six ans

La signature d’un contrat de travail de cette durée est une première pour la Ville de Donnacona, fait remarquer le maire Sylvain Germain. Le précédent était de cinq ans.

La convention qui s’échelonne du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2019 prévoit des hausses de 1,75% pour les trois premières années, de 2% pour 2017 et 2018 et de 2,5% pour la dernière année du contrat. Le maire se réjouit que l’entente respecte la capacité de payer des citoyens.

En plus des augmentations de salaire, la convention collective prévoit une réorganisation des horaires de travail aux usines de filtration et d’épuration, l’instauration d’un horaire d’été au service des travaux publics – les employés seront en congé le vendredi après-midi – et la possibilité pour les employés de 60 ans et plus de jouir d’une retraite progressive pendant un an. La Ville pourra autoriser un congé d’un ou deux jours par semaine jusqu’à sa retraite.

Les deux parties se disent satisfaites de l’entente intervenue après dix mois de négociations. Le maire Germain est content des délais. Il aura fallu neuf ou dix rencontres pour conclure l’entente, dit le maire qui voulait régler le dossier avant les festivités du 100e anniversaire pendant lesquelles les employés municipaux seront beaucoup sollicités.

La négociation s’est faite dans le respect, dit le maire. Le président du syndicat des cols bleus et cols blancs, Luc Cauchon, lui fait écho. Il affirme qu’une belle confiance s’est développée entre les parties durant les négociations. C’est, selon lui, le plus beau gain réalisé. Le syndicat souhaitait une convention collective de trois ans, mais il a accepté un contrat plus long pour cette raison. Le directeur général de la Ville, Bernard Naud soutient pour sa part que le contrat de travail facilite la gestion et l’organisation du travail.

Les employés municipaux de Donnacona ne sont pas soumis au projet de loi 3 du gouvernement Couillard sur les régimes de retraite du secteur municipal puisqu’ils n’ont pas de régime de retraite à prestations déterminées.

Maintenant qu’une entente est intervenue avec les employés municipaux syndiqués, la Ville entamera des pourparlers avec les pompiers volontaires au début de 2015, puis ce sera au tour des cadres.

Partager cet article