Mobilisation à Saint-Raymond pour protéger une source d’eau souterraine

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Par Steeve Alain
Mobilisation à Saint-Raymond pour protéger une source d’eau souterraine

L’organisme de bassin versant CAPSA est fier de la mobilisation depuis deux ans pour la protection d’une source souterraine d’eau potable qui approvisionne 5500 personnes à Saint-Raymond. Selon Héloïse Drouin, de la CAPSA, 98% des propriétaires rencontrés des terres situées sur la source souterraine ont signé une entente morale et volontaire pour la protection de cette eau potable. Au total, plus de 50 propriétaires et entreprises se sont engagés à modifier certains comportements ou à continuer leurs bonnes pratiques dans le cadre du projet «Sous mes pieds, une eau de qualité» amorcé en 2016. La source d’eau potable est l’une des plus importantes en terme de superficie de la région de Portneuf avec ses quelque 750 hectares. Le secteur comprend un ancien dépotoir, des parcs industriels et résidentiels ainsi que des terres agricoles en culture. La source souterraine approvisionne en eau à partir des puits de la municipalité et de son réseau d’aqueduc ainsi que de puits individuels quelque 5500 personnes. La CAPSA a rencontré les responsables d’industries, d’institutions et des propriétaires situés sur l’aire d’approvisionnement afin de les sensibiliser aux risques de contamination. «La plupart des entreprises rencontrées n’avaient pas vraiment de modifications majeures à effectuer à court terme. Ces entreprises respectent déjà les règlementations associées à leurs activités», a indiqué Mme Drouin. Des entreprises ont toutefois pris l’engagement d’effectuer la sensibilisation de leurs employés afin que ces derniers soient conscients des impacts qu’ils peuvent avoir sur la source d’eau, a souligné la responsable de la CAPSA. Selon Mme Drouin, les citoyens ont été invités notamment à éviter l’utilisation de pesticides pour enrayer les mauvaises herbes sur le gazon ainsi que d’engrais pour les plates-bandes et jardins. Dix mille arbres et 5000 boutures ont été plantés en 2016 sur le site de l’ancien dépotoir municipal devenu «écocentre» comme mesure de protection de la source d’eau.  

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