Les pompiers de Saint-Raymond signent leur première convention collective

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Par Denise Paquin
Les pompiers de Saint-Raymond signent leur première convention collective

Les pompiers de Saint-Raymond ont signé le 14 décembre leur première convention collective avec la Ville.

L’entente est d’une durée de cinq ans, soit de 2016 à 2020, et fixe les conditions de travail et la rémunération de 24 pompiers et 3 lieutenants. Trois cadres demeurent non syndiqués.

Les pompiers sont affiliés au Syndicat des pompiers du Québec tout comme ceux de Cap-Santé, Neuville et Pont-Rouge. Ils ont obtenu leur accréditation du ministère du Travail en décembre 2016 et la négociation a commencé le printemps dernier.

«On est satisfait. Les deux parties sont bien contentes», affirme le président Patrick Robitaille. Il souligne que la syndicalisation ne découle pas d’un litige avec la Ville. Les pompiers souhaitent plutôt protéger leurs acquis dans le contexte de la mise en place des schémas de couverture de risque et ce qu’ils pourraient entraîner comme fusions de casernes ou de secteurs. «On veut protéger notre ancienneté advenant que se créent des emplois à temps plein et avoir des directives claires», explique M. Robitaille. Sur le plan salarial, ils obtiennent une hausse de 2% par année.

«On a une bonne brigade et on aime ça garder l’harmonie», a commenté le maire Daniel Dion, tout aussi satisfait de ce premier contrat de travail. À son avis, la situation des pompiers était déjà bonne; l’exercice a permis de la fixer sur papier. «On s’est aperçu qu’on n’était pas si pires que ça», dit M. Dion. Il souligne qu’une partie des tâches des pompiers sont maintenant définies dans le schéma de couverture de risques de la MRC de Portneuf.

La brigade de Saint-Raymond dessert aussi les municipalités de Saint-Léonard et Lac-Sergent.

Les pompiers constituaient le dernier groupe d’employés de la Ville de Saint-Raymond à ne pas être syndiqués, à l’exception des cadres qui le demeurent.

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