Jean Poirier défend ses réalisations

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
Jean Poirier défend ses réalisations

Le maire sortant de Saint-Basile, Jean Poirier, sollicite un quatrième mandat le 5 novembre.   À 54 ans, Jean Poirier cumule déjà 12 ans à la barre de sa ville. Entré au conseil en 2005 après avoir battu Louis-Marie Caron, il n’a pas connu d’opposition en 2009 ni 2013. Cette fois, il fait face à deux adversaires, une situation qu’il trouve «un peu surprenante» compte tenu du développement de la municipalité. Et il énumère quelques réalisations: développements commerciaux et résidentiels, réfection d’aqueduc et de routes, construction de l’Habitation Papillon des Jardins, d’un terrain de soccer et de jeux d’eau. Il fait remarquer que la réfection du rang Sainte-Angélique, estimée à 7,2 M$, a coûté «bien moins cher» grâce à une technique innovatrice.

Il souligne que le compte de taxes est demeuré «au niveau du coût de la vie». «Le compte de taxes de la maison moyenne à Saint-Basile coûte 150$ de moins par année que la maison moyenne dans la MRC», affirme-t-il.

M. Poirier est particulièrement fier du fait que Saint-Basile ait déjoué les pronostics: «Les statistiques nous annonçaient une baisse de population. C’est le contraire qui s’est passé. Il y a une légère hausse et l’école est pleine!» lance celui qui y voit une conséquence directe du développement résidentiel. Une nouvelle rue est prévue en 2018.

Le maire sortant est encore plus «surpris» qu’on lui reproche de ne pas miser sur la concertation. «La ville se sert de son leadership sans assumer tout le poids financier. On dit: “Si vous prenez le lead, on va sous supporter!”», déclare-t-il, ajoutant que c’est de cette façon que la majorité des projets ont vu le jour. Jean Poirier veut relever encore des défis. Il mentionne le remplacement dans quelques années d’employés-clés qui partiront à la retraite, la mise aux normes le centre communautaire. Les discussions sur le regroupement de services d’incendie l’intéressent particulièrement. «Le gouvernement pousse vers des regroupements. On peut être en avant plutôt que de se le faire imposer», dit-il. Et au-dessus de tout, il vise un développement «à notre vitesse afin de maintenir notre population et nos services».        

Partager cet article