Et pourquoi pas une mairesse à Saint-Basile?

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Par Denise Paquin
Et pourquoi pas une mairesse à Saint-Basile?

Saint-Basile n’a jamais eu de mairesse. Sylvie Trottier sera la première si elle est élue le 5 novembre. «Ça fait un an que j’y pense!» lance la candidate. «Je n’y vais pas contre Jean [Poirier], ajoute-t-elle. C’est une des ambitions que j’avais dans ma vie.» Mme Trottier connaît bien la politique municipale tout comme l’ancien maire. La femme âgée de 55 ans a été conseillère à Saint-Basile de 1993 à 2005 et Jean Poirier a été son patron chez Oxygène Portneuf. C’est d’ailleurs son élection à la mairie qui lui a fait quitter la table du conseil en 2005. Elle estimait que la combinaison maire-patron pourrait devenir problématique, surtout que son mari travaillait à la municipalité à l’époque. Aujourd’hui, la famille n’a plus de lien avec le maire sortant ni avec la ville. Formée en informatique, Mme Trottier conduit un autobus scolaire, donne des cours de conduite et fait l’administration de la compagnie de construction familiale, Entreprises M.G.S. Elle assure qu’elle allégera sa tâche pour occuper pleinement sa charge si elle est élue. Connue pour son franc-parler et son engagement dans les loisirs (elle a été l’une des premières entraîneuses de hockey dans Portneuf), Mme Trottier veut que les dossiers soient débattus à la table du conseil. «Quand j’étais conseillère, les dossiers étaient réglés d’avance. Je me battais toute seule», explique-t-elle. Elle préconise le travail d’équipe. Elle estime que l’opposition à cette élection témoigne du manque d’écoute du conseil. Elle dit qu’elle «ne peut promettre mer et monde», mais quelques projets lui tiennent à coeur, dont la sécurité des piétons. Elle souhaite que des mesures soient prises. Elle tient à ce que la Ville respecte la capacité de payer des contribuables et s’engage à analyser la gestion de la municipalité. Elle estime que les élus et les employés de la Ville doivent discuter avec les citoyens de leurs problèmes, de leurs demandes spéciales et alléger leurs démarches. Sylvie Trottier souhaite enfin que les gens demeurent à Saint-Basile, une ville qui peine «à garder un restaurant». «Nous avons une patinoire très populaire. Mais la glace fond trop vite. Pourquoi on n’aurait pas un préau, comme à Saint-Léonard?» suggère-t-elle.      

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