Olivier Boilard, l’homme d’acier

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Par Denise Paquin
Olivier Boilard, l’homme d’acier

Olivier Boilard a pris tous les départs de l’IronMan Mont-Tremblant depuis la première édition en 2012. Sa participation a même été soulignée par les organisateurs de l’épreuve internationale le 20 août dernier.

«Sur plus de 2000 participants, il y en avait 18 qui avaient fait chaque édition», raconte l’athlète de Fossambault-sur-le-Lac. Il est aussi satisfait de sa performance, sa meilleure. Son chrono de 11h 13 min 26 lui a donné le 43e rang chez les 30-34 ans et le 263e sur les 2250 participants.

Olivier Boilard est un amateur des longues distances. À seulement 31 ans, il compte déjà 13 IronMan à son actif en sept ans. Il en court un ou deux par année et a testé sa détermination en Utah et au Mexique. Le prochain l’amènera en Floride en novembre.

«J’ai toujours aimé les sports d’endurance dès mon très jeune âge», raconte celui qui est notaire dans la vie. «Le Iron-Man est l’événement d’un jour le plus performant. C’est la version extrême du triathlon. C’était clair dans ma tête que c’était la façon de me dépasser», ajoute-t-il.

Voilà plusieurs années, il a intégré l’entraînement à son rythme de vie. C’est le matin, vers 5 ou 6 h, qu’il part pour un 25 km de course ou un 100 km de vélo. «Quand j’arrive à un IronMan, il faut que j’aie cumulé 550 heures d’entraînement durant les 365 jours précédents», explique-t-il.

«Le IronMan est beaucoup plus accessible que l’on pense. Il faut aussi être bien affûté en vélo, natation et course à pied, avoir un bon programme d’entraînement et une préparation progressive et intelligente», explique le sportif. «C’est du travail. Il ne faut pas passer trop de temps sur Facebook!» ajoute-t-il avec une pointe d’humour.

Une autre clé, c’est de s’entendre avec son conjoint ou conjointe. «Quand on s’embarque, il faut en parler avec le conjoint, car c’est exigeant», dit-il.

Amateur de ski de fond et de raquette, Olivier Boilard raconte que c’est en hiver qu’il a relevé son plus grand défi. «Ce que j’ai fait de plus fou c’est une course de ski de fond de 100 kilomètres à Fermont, par – 28º C, relate-t-il. Rendu à 60 kilomètres, je me suis dit que j’étais aussi bien de continuer, il ne m’en restait que 40!»

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