Même s’il est un peu déçu d’être passé tout près de la ronde des médailles, le joueur de volleyball Jonathan Girard, de Donnacona, a apprécié au plus haut point sa participation aux Jeux du Canada à Winnipeg.
«Les Jeux du Canada, c’est vraiment le fun comme événement», a-t-il commenté entre deux cours d’informatique au Cégep de Limoilou, le 28 août. «C’est comme de mini Jeux olympiques. C’est impressionnant. Je ne pensais jamais me rendre-là!» a poursuivi le gaillard de 2 mètres qui portait le maillot no 4.
Jonathan Girard avoue avoir trouvé «un peu décevant» de terminer le tournoi au 4e rang, surtout en se faisant battre en ronde des finales par des équipes que le Québec avait vaincues dans le tournoi à la ronde.
Après avoir réalisé un parcours parfait de cinq victoires, dont trois blanchissages, l’équipe de l’entraîneur Ghazi Guidara a échappé la médaille de bronze 3 à 2 aux mains de la Colombie-Britannique. «C’est un peu décevant. On menait, on était à un point de gagner, mais on jouait contre une bonne équipe, la Colombie-Britannique», a commenté le joueur âgé de 18 ans.
Mais c’est déjà du passé pour Jonathan Girard qui a recommencé l’entraînement avec les Titans de Limoilou. Il fonde beaucoup d’espoirs sur cette deuxième année avec l’équipe championne collégiale au Québec et la deuxième meilleure de sa catégorie au Canada.
«Je vais sûrement jouer plus cette année étant donné que des joueurs de 3e année sont partis. On a perdu de bons joueurs, mais j’ai confiance en la relève», dit l’athlète qui s’entraîne à raison de quatre fois par semaine, deux heures par session. Ce rythme l’oblige toutefois à faire un compromis: il suit un programme allégé en sciences informatiques et mathématiques, ce qui signifie qu’il terminera son cours en trois ans plutôt qu’en deux.
Mais le joueur de volleyball ne pourrait pas se passer de sa passion découverte seulement en secondaire 5 à l’école secondaire de Donnacona. Et les Jeux du Canada lui ont donné le goût des Jeux olympiques. Quand on lui demande s’il envisage, justement, de se rendre jusqu’à la grande fête mondiale du sport, Jonathan lance: «C’est sûr que j’aimerais ça! On verra!»
