Le propriétaire de Mécanarc défend sa proposition de cale sèche au quai de Portneuf

Le propriétaire de Mécanarc défend sa proposition de cale sèche au quai de Portneuf

Le propriétaire de l’entreprise Mécanarc croit que le quai de Portneuf pourrait devenir un fleuron régional et une plaque tournante de la nouvelle économie de Portneuf tout en enrichissant la ville avec la construction d’une cale sèche. Angello Marcotte avance que la construction d’une cale sèche (le plus important projet industriel depuis la construction de l’aluminerie) pourrait générer d’importantes retombées économiques récurrentes et revitaliser le secteur industriel de la région «qui stagne depuis quelques années». Sa proposition pourrait rentabiliser le quai, ce que ne peut pas faire la ville avec la marina, soutient l’entrepreneur, qui assure ne vouloir rien imposer. «Le gouvernement fédéral veut se départir du quai. C’est une fenêtre d’opportunité qui s’ouvre. C’est le temps de choisir la vocation qu’on veut pour le quai», explique M. Marcotte. Selon lui, la ville pourrait aller chercher 1,5 M$ à 2,5 M$ par an en revenus. Portneuf serait propriétaire du quai et de la cale sèche et en confierait la gestion et l’exploitation au privé. La construction d’une cale sèche créerait plus de 150 emplois bien payés auxquels se grefferaient plusieurs sous-traitants. Elle engendrerait des retombées annuelles de 35 M$, estime M. Marcotte. Le projet doit être appuyé par le milieu, soutient M. Marcotte. Il souhaite que les élus municipaux démontrent une plus grande ouverture pour approfondir le sujet. Il se dit prêt à payer une étude de faisabilité si nécessaire. La ville a fait son nid depuis longtemps dans ce dossier et a réaffirmé il y a quelques semaines sa volonté de garder le cap sur le développement touristique des alentours du quai et a balayé la proposition de M. Marcotte. «Des projets j’en ai, pas besoin de m’étourdir avec un de plus, mais je me sens concerné par le développement de Portneuf et je veux faire profiter la ville de mon expertise», a déclaré M. Marcotte, qui a déjà préparé un plan d’affaire pour un projet semblable à Cacouna. La cale sèche est une infrastructure industrielle qui peut aussi développer le tourisme, répond M. Marcotte. Ses plans conservent un accès public au quai et une marina. «C’est spectaculaire de voir le déplacement des bateaux pour entrer dans la cale sèche et de voir démonter et travailler des pièces immenses de bateaux», commente-t-il. C’est une industrie majeure. Les cales sèches sont rares au pays, dit-il. Sa construction est évaluée à une quarantaine de millions de dollars et il croit que les gouvernements la financeraient en totalité. Selon lui, le fédéral sera plus enclin à payer pour la réfection si on prouve qu’on peut rentabiliser et perpétuer le quai. Le gouvernement du Québec a 300 M$ pour établir des zones industrialo-portuaires le long du Saint-Laurent. Selon M. Marcotte, l’impact environnemental serait négligeable en ce qui concerne le bruit, la poussière et les eaux usées. Depuis son arrivée à la barre de Mécanarc, l’entreprise de Portneuf a doublé son chiffre d’affaires en diversifiant ses activités. Méridien Maritime, spécialisée dans la construction et la réparation navale, dont il est aussi propriétaire, vient de mettre à l’eau un bateau de pêche de 30 mètres. Le chantier a aussi construit un bateau de recherche scientifique commandé par les Américains.  

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