Le pire a été évité à Saint-Basile

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Par Denise Paquin
Le pire a été évité à Saint-Basile

Un incident d’origine électrique a provoqué un imposant déploiement d’urgence et l’évacuation d’une vingtaine de personnes dans une résidence pour personnes âgées à Saint-Basile le 28 avril. Au final, l’opération a fait plus de peur que de mal. Le vent a fait s’entrechoquer des fils et causé un court-circuit dans l’entrée électrique du Manoir des petites douceurs sur l’heure du souper. La surcharge a entraîné une coupure de courant à l’intérieur et fait sauter un transformateur à proximité de l’édifice du 3, de la rue Dollard. «Il y a eu beaucoup de flammèches dans la rue et beaucoup de boucane, mais pas d’incendie parce que le courant a été coupé à temps», raconte le propriétaire Dominick Labbé. Les pompiers de Saint-Basile et de Portneuf, la Sûreté du Québec et les paramédics sont intervenus rapidement pour sécuriser les lieux. «Pour ce genre de bâtiment, Portneuf vient en entraide automatiquement», explique le chef de la brigade de Saint-Basile Cédric Plamondon.

Les 19 résidents, dont plusieurs personnes à mobilité réduite, ont été hébergés pour la nuit au Roquemont ou dans leur famille.
Photo – Martin Falardeau
Comme il n’était pas possible de rétablir rapidement l’électricité, les 19 résidents, tous des personnes âgées, dont certaines à mobilité réduite, ont été évacués. La Croix-Rouge et le CIUSSS se sont occupés de l’opération. Treize ont trouvé refuge à l’Hôtel Roquemont à Saint-Raymond. Les autres ont été hébergés par leur famille. «La machine est bien huilée et nous avons un très bon service», a commenté Dominick Labbé. Lui et l’infirmière de la résidence ont participé à l’opération. «On n’avait jamais vécu une telle expérience. On s’en est bien tirés», évalue le propriétaire qui estime les dommages à plus de 10 000$. Les électriciens étaient encore au travail mardi. «C’est une grosse intervention qui a permis de tester le niveau de réponse des différents intervenants», analyse Cédric Plamondon. «Quand on a entendu l’adresse, on savait où on allait», ajoute le pompier qui, comme la majorité de ses collègues du Québec ne veut à aucun prix être confronté à une tragédie comme celle de L’Isle-Verte où 32 personnes ont perdu la vie en 2014.  

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