Donnacona remonte le temps

Le président des fêtes du 100e anniversaire de Donnacona, Alain Papillon, dans la peau du premier entrepreneur de pompes funèbres de la ville, Rodolphe Bertrand, a présenté les élus du temps. En costume d’époque et chapeau haut de forme, le maire Sylvain Germain personnifiant le tout premier maire Arthur Delisle a présidé la première assemblée de l’histoire entouré des échevins MF Smith (Serge Paquin), Borromée Pagé (Jean-Pierre Pagé), Médéric Lafontaine (Marc-André Hébert), Edmour Côté (Denis Lapointe) et Samuel Jacques (Guy Beaupré). Toutefois, un problème se posait pour la conseillère Renée-Claude Pichette:  il n’y avait pas de femme au conseil en 1915. La conseillère au siège no 1 a donc personnifié Clothilde Langlois, l’épouse de l’échevin Oswald Godin, qui souffrait d’une vilaine grippe. Sa présence et ses demandes sur l’imposition d’une taxe personnelle pour les citoyens de 21 ans et plus ont un peu indisposé le maire Delisle et l’échevin Lafontaine.

Après avoir récité la prière qu’il croyait éternelle (la prière remise en question? Jamais en 100 ans, a-t-il dit), ce qui a bien fait rire compte tenu du jugement de la Cour suprême la semaine précédente, le maire a lu la proclamation créant la municipalité. Une douzaine de points étaient à l’ordre du jour, dont l’embauche du premier secrétaire-trésorier de Donnacona, Onézime Royer, que personnifiait le directeur général actuel Bernard Naud, étonné qu’on veuille lui imposer un horaire de travail d’au moins 60 heures par semaine. L’autorisation du maire d’entrer en pourparlers avec la Donnacona Paper, l’imposition d’une taxe de 2$ pour les propriétaires de chiens (mâle ou femelle) et la fixation de la limite de vitesse pour automobiles dans les rues de la ville étaient parmi la quinzaine de points à l’ordre du jour.

 

 

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