La solution des canons à neige toujours à l’étude à Saint-Raymond

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
La solution des canons à neige toujours à l’étude à Saint-Raymond

C’est une chance qu’il neige si tôt, car la saison 2013-2014 ne sera pas celle des canons à neige à la station Ski Saint-Raymond.

Le projet est en plein processus d’analyse de faisabilité, a indiqué le directeur général de la Ville de Saint-Raymond, François Dumont.

Le comité responsable du projet a résolu l’une des deux questions prioritaires: l’approvisionnement en eau. «Le rapport pour valider si c’est possible de faire un bassin d’eau [a été présenté]. Oui, c’est possible», a annoncé Jean Alain, directeur du Service des loisirs et de la culture. Il faudra un bassin à ciel ouvert ayant les dimensions d’un terrain de football pour approvisionner les canons, a-t-il indiqué.

Reste maintenant la question du financement de ce projet estimé, au bas mot, à 600 000$. «En 2014, nous allons travailler sur le financement pour la saison 2014-2015», a indiqué François Dumont. Le conseil souhaite aller chercher une bonne part de subventions pour réduire l’investissement à faire. La recherche de programmes sera à l’ordre du jour, a dit M. Dumont.

La station Ski Saint-Raymond est la seule de la région de Québec à ne pas disposer de canons à neige. L’utilisation des canons permettrait d’ouvrir les pentes plus tôt en début de saison et durant le temps des fêtes, la période la plus achalandée. Depuis deux ans, la pluie a obligé la fermeture du centre tout de suite après l’ouverture. L’an dernier, les pentes ont été impraticables durant toute la période des fêtes.

Nouvelle dameuse

La Ville de Saint-Raymond a acheté une dameuse BR 350 au prix de 154 000$. Elle remplace la BR-275 qui a rendu l’âme en fin de saison. Elle avait été achetée 90 000$ en 2006.

Le coût du véhicule peut sembler élevé, mais c’est la moitié du prix d’une dameuse neuve, a expliqué Jean Alain, directeur du service des loisirs et de la culture à la Ville. Comme le véhicule est utilisé 300 à 350 heures par saison, une usagée fait l’affaire, a-t-il indiqué.

Les skieurs pourront marcher sans craindre de perdre pied sur le nouveau plancher du chalet. Un revêtement antidérapant a été posé. La réparation a coûté 30 000$.

Partager cet article